Dans ma boîte à trésors, il y a…

Je suis engagée dans plusieurs projets et cela me laisse, hélas, peu de temps pour écrire ici…

Au menu de mes occupations, deux films documentaires que je réalise, une association que je lance, un spectacle que je co-écris… et aussi les séances de coaching, d’art thérapie, les interviews et autres travaux de rédactions pour mes clients…

• Depuis début 2018, je porte un film documentaire : « Odette et moi ».
Ce film capte la transmission d’un spectacle. « Les chatouilles ou la danse de la colère » est une oeuvre artistique qui libère la parole sur le sujet, encore trop tabou, de la pédocriminalité.
Ecrit par Andréa Bescond, qui l’a joué durant plus de 4 ans, mis en scène par Eric Metayer, ce seule-en-scène est interprété par Déborah Moreau.
Depuis avril 2018 et jusqu’en juillet 2019, nous avons suivi cette passation artistique, gorgée d’émotionS !
Aujourd’hui, il nous faut passer à la post-production et réaliser le montage du film. Pour financer cette étape, mon producteur œuvre pour signer avec une diffuseur TV.
Pour suivre l’aventure, ICI la page Facebook

• Depuis juin 2018, j’accompagne Mikael Fau pour la création de son seul en scène  » Une vie rêvée », et j’ai le plaisir de co-écrire le spectacle avec lui.
Avec son expérience pour base d’écriture, Mikael s’est lancé le défi de faire naître de son histoire singulière, un spectacle qui parle à tous.
Son envie est d’offrir aux spectateurs une parenthèse artistique après laquelle chacun-e pourra se dire : «Et pourquoi pas ? Et si mon rêve devenait réalité ?»
Sa motivation ? Partager comment, à chaque fois, nous pouvons décider d’accepter les défis que la vie met sur notre parcours, et comment, même au cœur des difficultés, nous pouvons choisir de rester debout.
Sa conviction ? Les événements heureux ou malheureux sont matière à être utilisés pour grandir et aller vers ce qu’il y a de meilleur pour notre développement.
Comment imagine-t-il son spectacle ? Comme il est, avec de la comédie, de la danse, de la musique, de la peinture, du visuel, de l’émotion et de l’humour, en relevant le défi d’incarner plusieurs personnages.
– LE SYNOPSIS –
Jim est coach de vie en développement personnel.
Ce soir, en prenant pour exemple la vie de Charlie, il met en avant des situations qui lui permettent de démontrer que sa méthode est LA plus efficace lorsqu’il s’agit de faire face aux aléas de la vie.
Pour suivre l’aventure il y a LA PAGE FACEBOOK et LE PROFIL INSTAGRAM

• Depuis juin 2019, une association qui me tient particulièrement à cœur à vu le jour. : Uman Arts Company est un rassemblement international d’artistes, de professionnels de santé, de praticiens du bien-être… de toutes les personnes qui se sentent concernées, désireuses d’agir avec le coeur et avec leurs talents (HEART ou ART) pour irriguer le monde avec des valeurs telles que : les droits humains, la solidarité, la non-violence, l’éducation citoyenne et la protection de l’Enfance, le respect absolu de la dignité de la vie.
Je vous invite à visIter le site ICI et suivre la page Facebook LÀ, ou encore sur Instagram.

• Depuis septembre 2019, j’ai commencé les repérages pour mon deuxième film documentaire : « Once upon a dance ».
Quand je suis sortie de l’amnésie traumatique, il y a presque 4 ans, j’ai été envahie par un besoin, celui de danser. Avec les souvenirs qui se libéraient, « ma danse » se
libérait également… Alors, j’ai dansé seule dans mon salon.
La vérité était remontée au conscient, c’était dur et à la fois libérateur. J’acceptais cette envie de danser… Et puis entre 2 mouvements, j’ai eu un flash…
J’ai étudié la danse, je l’ai pratiqué, enseigné… Et puis mon corps est devenu trop douloureux, si transformé, si camouflé, que j’ai arrêté de vivre ce droit au mouvement, ce droit à la danse…
Avec ce flash… j’ai compris que si mon passé avait été différent, que si je n’avais pas vécu ce traumatisme, j’aurais pu continuer de danser… Etre danseuse.
Depuis toujours, il est là, il existe secrètement, je l’ai gardé en moi… dans ma tête, il y a un studio de danse dans lequel je peux me réfugier quand je veux et créer des chorégraphies. Des chorégraphies où mon corps tourne et virevolte avec aisance…
Avec ce film, je me lance le défi de vivre ce studio de danse, dans le réel.
Pour suivre l’aventure, ICI la page Facebook.

Merci d’avoir lu jusqu’ici et à très vite, j’espère, pour partager avec vous la suite de toutes ces belles aventures 🙂

Rencontrer, écouter, rédiger, partager…

10, c’était bien 10 pour décider de partager cette aventure !
Mais quelle aventure ? Celle où je fais l’interview de belles personnes avec des métiers passionnants et surtout où je m’efforce au maximum d’être fidèle à leurs propos… et apparemment ça marche car les retours sont explicitement positifs !

Ce mois de février, c’était la 10ème édition de Il fait bon voir… une infolettre pensée pour et par De la suite dans les images, à l’attention des responsables de salles obscures et de tous ceux qui s’intéressent à la création cinématographique et audiovisuelle des Hauts-de-France.
C’est un outil pour en savoir plus sur ce qui se trame dans les territoires : rencontres avec les publics, sorties prochaines, tournages en cours, auteurs à pied d’oeuvre, …
C’est un moyen de prendre date avec ce qui se présente à court terme comme avec ce qui est plus lointain, mais fera l’actualité.
C’est une proposition pour mieux connaître les talents et compétences qui s’expriment dans la région.
Et c’est le bon plan pour voir comment De la suite dans les images apporte son soutien à la diffusion des oeuvres aidées, en particulier les longs métrages de fiction, documentaires et d’animation.

Pour faire simple, je gère de A à Z l’édition de cette newsletter et je kiffe absolument d’aller à la rencontre de ceux dont je « tire » le portrait. Evidemment, il y en a que je connais déjà avant de les interviewer (le monde de l’audiovisuel est petit quand on évolue en son sein depuis 20 ans 😉 )

En 10 numéros, j’ai eu la grande joie d’interviewer :
Marine Place – Réalisatrice
Florence Masure – Comédienne
Christine Duquesne – Directrice de casting
Yohan Laffort – Réalisateur
Frédéric Pinelli – Conseiller au Pôle Emploi Spectacle
Eric Deschamps – Producteur associatif
Agnès Raymond-Bertand – Chargée de mission audiovisuel & numérique
Christine Gaymay – Régisseur général
Arnaud Demuynck – Auteur, réalisateur et producteur
Guillaume Morel – Producteur et Distributeur
Samuel Quiquempois – chargé d’actions Cinéma Jeune Public 
Lionel Raepsaet et Maxime Catteloin – Musiciens
Axel Dumasy – Chef machiniste
François Derquenne – Directeur des affaires culturelles
Stéphane Pezerat – Comédien
Florence Domange – Directrice Office Jeunesse
Fabien Jankowiak – Repéreur
Tom Weil – Fondateur de Skilleezee
Louisette Faréniaux – Cofondatrice de l’Acharnière
Michel Masiero – Comédien
(pour lire l’article qui vous intéresse, cliquez dessus !)

Et outre le plaisir de mettre le talent d’autrui en valeur, ce qui est fort sympathique également, c’est d’avoir des remerciements en retour !

Merci pour ce bel article ! Ça fait plaisir d’être bien écouté… souvent les journalistes ne restituent pas correctement les propos. Bravo !
C’est très bien, surtout très clair ! On ressent, à cette lecture, le souci pédagogique de donner du sens et de bien faire comprendre les données du sujet. Bravo !
Merci pour votre boulot !
Merci pour l’itw, c’est Top !
Merci beaucoup et bravo, tu as réussi à dire clairement ce que je t’ai baragouiné, ça m’épate. Merci d’avoir magnifié mes dires.
Merci, c’est un super boulot 🙂
Merci d’avoir retranscrit la passion de mon métier.
Merci beaucoup, c’est très bien et très complet ! C’est vachement intéressant, ce que j’dis… 🙂 C’est beau ! Je crois que tu as mieux compris notre boulot que beaucoup ! Merci, c’est très valorisant un tel regard !
Merci pour ton article que je trouve très à mon goût 🙂
Bravo pour ton écriture, et pour ce portrait. Je m’y reconnais !

Bref, le genre de mission qu’il fait bon vivre !!!

Donner de la voix !

Le saviez-vous, les comédiens de la région Hauts de France excellent aussi derrière le micro !

Voilà environ 8 ans, l’activité de doublage en région s’était quasiment arrêtée. La fermeture du studio géré par Nao ! – Colégram, où j’ai eu l’opportunité d’être Directrice de production et Artistique pendant plus de 10 ans, avait considérablement réduit l’activité dans ce domaine, pourtant florissante en son temps. En effet, un nombre important de documentaires, séries, téléfilms, films d’animation et films, doublés en région, ont été diffusés sur de nombreuses chaînes, de TF1 à Canal+, en passant par France Télévisions et M6, sans oublier celles que proposaient les différents « bouquets » satellite…

Plusieurs comédiens de la région ayant fait leurs premiers doublages dans la métropole lilloise sont d’ailleurs aujourd’hui plus que sollicités dans les grands studios de la capitale !

Il semblerait que de bonnes nouvelles soient à prévoir pour les mois et années à venir car les studios Lylo ont décidé d’implanter, après Paris et Bruxelles, un de leurs studios sur La Plaine Images à Tourcoing, afin de profiter du talent des comédiens résidant aux alentours !

A la fin du mois de janvier dernier, un méga casting a été organisé dans le but de trouver les voix d’une prochaine série animée pour France Télévision, réalisée et produite par Ankama, et de référencer une première partie des comédiens qui maîtrisent l’exercice spécifique du doublage !

J’ai eu l’occasion de co-diriger ce casting, qui a permis de mettre en valeur des comédiens avec qui j’ai partagé le studio et le micro de nombreuses années ! Malgré le rythme de folie de ces 2 jours, plus de 50 comédiens auditionnés (!), j’ai eu le plaisir de partager cette aventure avec la généreuse et pétillante Marie Bureau, Directrice Artistique et Casting sur Paris.

Il ne reste plus qu’à attendre les retours d’Ankama, puis de France Télévision, sur les voix qui leur ont été proposées… Quel suspens !

Article écrit et publié sur le site de De la suite dans les images

Il est libre Benjamin !

Et oui, j’ai trop de chance ! Parce que la fois où j’ai vu Divines aux journées de pré-visionnage, organisées par mon client, j’ai aussi vu Relève : histoire d’une création, le film, de Messieurs Demaizière et Teurlai, qui nous invite à savourer la créativité de Benjamin Millepied, à l’époque fraîchement nommé comme Directeur de la danse à l’Opéra National de Paris.

OUI ! Ce film est absolument beau car la danse, les magnifiques danseurs y sont purement mis en valeur, et même si l’on ne surkiffe pas la danse, à l’inverse de moi qui du coup pourrait sembler manquer d’objectivité, on ne peut qu’être transporté dans cette formidable aventure qu’est celle de la création d’une œuvre artistique.

Comme le présente le pitch de la production : « RELÈVE raconte le processus de création du nouveau ballet de Benjamin Millepied Clear, Loud, Bright, Forward, une incroyable épopée pleine d’énergie. »… Et il en a de l’énergie Benjamin Millepied, il l’a transmet même au spectateur qui ressort de la projection gonflé d’un « je ne sais quoi » d’enthousiasme !

Au-delà de la danse, que nous savourons sans nous lasser, ce film est un hymne au leadership intelligent, innovant et bienveillant !
Capture d'écran 2016-09-06 00.06.50J’ai aimé découvrir Benjamin Millepied, danseur, chorégraphe, et au-delà encore, j’ai adoré voir le leader emmener son équipe, mouiller sa chemise (au sens propre comme au figuré).
Je suis persuadée qu’être un bon manager c’est faire ce que l’on dit, s’appliquer à soi-même ce que l’on « exige » des autres, donner confiance, encourager, féliciter, inviter à oser, prendre soin de son équipe et rappeler qu’avant tout il faut vivre et faire avec plaisir…
Benjamin Millepied, boulimique de la vie, blindé idées et de créativité, est tout cela, avec beaucoup d’humilité en plus, ce qui ne gâche rien !

Avant de voir Relève : histoire d’une création, j’avais entendu parlé de Benjamin Millepied parce que Black Swan – Natalie Portman – Pub Yves Saint Laurent  – Nomination à l’Opéra de Paris… Avec ce film, j’ai découvert un humaniste (personne qui a foi en l’humain).
Amoureux des Arts avec un grand A, il le montre avec Artform (dont il est le fondateur), une plateforme digitale « to empowering artists » – Built for the needs of artists and art lovers of every discipline – où il partage d’ailleurs en tout simplicité ses créations, y compris la captation vidéo du ballet Clear, Loud, Bright, Forward.
benjamin millepied Il est généreux aussi, en encourageant, par exemple, à faire des dons à l’association « Make a wish » lors d’une des représentations de sa compagnie L.A. Dance Project au Théâtre des Champs Elysées mi-septembre, en donnant un cours en « live stream » depuis le Pacific Northwest Ballet

Bref… Vous l’aurez compris, je vous encourage à découvrir Relève : histoire d’une création (qui sort en salle ce 7 septembre) car vous rencontrerez un homme libre, en phase avec lui même, adepte de la franchise !…
Peut-être est-ce pour cela… « innovation + franchise », que ça ne l’a pas fait avec l’institution un peu (beaucoup) « mamouth » qu’est l’Opéra de Paris… Quand on voit comment les danseurs choisis pour son ballet rayonnaient de bonheur, on imagine qu’ils ont dû regretter ce départ…

Et moi, j’ai l’immense chance d’avoir une amie formidable qui m’invite au Théâtre des Champs Elysées le 18 septembre (pour mon anniversaire – comme ça vous savez tout ;)) pour découvrir les ballets L.A. Dance Project dont celui de Benjamin Millepied ! Youhou !

Ça donnerait presque envie de s’envoler, non ?  😉

@aludv

D comme… Divines… Danse… Débrouille… Djidui… Dounia… D’or !

Comme tout ceux qui étaient devant leur télévision lors de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes, en mai dernier, j’ai vu et entendu le discours de Houda Benyamina qui venait de recevoir la Caméra d’or, et j’ai été un peu perdue, je l’avoue, dans le fil des propos de ce discours plein d’émotion… mais j’ai compris que les femmes avaient du « clito » !

Parce que je suis une chanceuse, grâce à la mission auprès de l’un de mes clients, j’ai pu voir des films en avant-première, dont Divines, en juin dernier.
J’étais pas certaine de pouvoir rester jusqu’au bout car je devais me rendre à un autre rdv… et en fait, je n’ai pas pu partir avant la fin…

L’histoire est dure et sans une goutte d’eau de rose, et, dépose en nous un petit quelque chose qui nous habite encore de longues semaines après avoir vu le film.

Ce film m’a touché.

J’espère que de nombreuses personnes découvriront le talent des 3 comédiennes principales Oulaya AmamraDeborah Lukumuena et Jisca Kalvanda.
13730951_1303541426324450_1205109875776391082_oMélange de violence, de recherche spirituelle, de rire, d’humour, ce film, qui va clairement marqué le cinéma français, est magnifiquement ponctué de « respirations », je dirai même de « ponctuations » tout en danse et sensualité grâce à la performance d’acteur et de danseur de Kevin Mischel.
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13698291_1303541279657798_426830223718930687_oSans conteste, Houda Benyamina a, comme elle le dit elle-même, une « trop grande bouche » et du « clito ».
En parcourant les interviews en lien sur la page Facebook de Divines, j’ai compris ce qui m’avait touché dans Divines, c’est aussi le fait que sa réalisatrice, a été « sauvée » par l’Art et qu’elle l’a mis au service de sa colère, le fait qu’elle revendique notre besoin intime de nous reconnecter à la spiritualité et que la question que nous devons nous poser à propos de notre société est celle des valeurs sur lesquelles nous posons les bases de celle-ci. Et des valeurs, cette jeune femme dynamique en a, pour les concrétiser elle a d’ailleurs créer, il y a quelques années, 1000 visages qui a pour but d’offrir une initiation professionnelle aux métiers du cinéma aux jeunes éloignés de l’offre culturelle, et sans « réseau ».

Le film sort en salle aujourd’hui avec beaucoup de très bonnes critiques, d’ici quelques jours le public aura rendu son verdict, car la fréquentation des salles cette semaine déterminera la carrière de ce film et la façon dont il va toucher LE public, celui de la vraie vie, pas celui du milieu cinématographique.

Il y a du talent dans ce film !

Pourquoi il faut aller voir Dofus, le manga Made in France (dans le Nord !)

Dofus_film_affiche-204x300Alors forcément comme je connais le microcosme de l’audiovisuel/animation/jeu vidéo depuis de nombreuses années j’ai déjà souvent entendu parler d’Ankama, Dofus et Wakfu.
De plus, même si je n’avais pas souvent travaillé dans ce domaine, avec un fils « gamer », qui a dévoré (avec mon mari) la série Wakfu, j’aurai forcément été informée de la sortie en salle de Dofus… Ou encore, je l’aurai su parce que 2 de mes anciens collègues ont travaillé sur ce « chef d’œuvre » !
Oui ! Je vous annonce tout de suite la couleur ! J’ai kiffé grave !
Le « hasard » faisant bien les choses, c’est (aussi) parce que je suis actuellement en mission pour De la suite dans les images, qui a mis en place avec Ankama une « tournée » de l’équipe DOFUS dans plusieurs cinéma du Nord-Pas de Calais, que je ne pouvais pas ne pas aller voir ce film en salle…

Alors, hop ! Mercredi dernier, en famille, avec enfant, mari, sœur, neveu et nièce…
On est allés au ciné à Bruay ! (parce que c’est pas loin de chez ma sœur et que l’équipe du film allait y venir – l’album photo est ici)

Pourquoi je vous raconte ma vie ?

Parce que j’étais dans cette salle de cinéma sans savoir vraiment de quoi ça allait parler, n’étant pas moi-même joueuse, je ne connaissais pas l’univers de Dofus en détail… et mon âge « mûr » de quarantenaire ne faisait pas de moi une personne dans la cible « commerciale » de ce film… enfin, le pensais-je…

J’ai rarement ri ainsi au cinéma ! Avec ma sœur, ont s’est pris un fou rire carabiné, on a même cru qu’on allait devoir sortir de la salle… et nous n’étions pas les seules à rire à gorge déployée !

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Les personnages parlent un langage dans lequel toutes les générations se reconnaissent et ça c’est fort ! Et, il y a même des expressions que j’utilisais quand j’étais « djeuns ».

La professionnelle, que je suis, a (et aurait) de toutes façons apprécié le savoir faire de tous les talents qui ont participé à ce film… Mais là, plus encore, j’ai été embarquée dans cet univers, je me suis attachée aux personnages, ils m’ont fait rire, ils m’ont émus, je me suis surprise à être à fond avec eux quand leur vie était en danger… Ça, c’est du Talent !

140218_dofus_retour_julithDofus est un VRAI « feel good movie » digne des plus grands Disney, Pixar et autres géants de l’animation ! Et il est entièrement fait en France, avec une liberté bien de chez nous, qu’Ankama a pu offrir aux spectateurs, en finançant 50% du film (ce qui est une folie !), car ainsi pas de censure.

Si je pouvais louer un avion qui ferait flotter non-stop, l’affiche du film en banderole, je le ferais sans hésiter… A défaut d’avion, je revendique haut fort sur mon blog : Il faut aller voir Dofus pour que ce film fasse le plein d’entrées et que nous puissions profiter des épisodes à venir car ce n’est que le Livre 1… (mais rassurez-vous l’histoire ne nous laisse aucunement sur notre faim !)

dofus-livre-1-julith-teaser-2016-jpeg_thumbnail_sourceEt aussi, grâce à ce film, j’ai rencontré le personnage de Khan Karkass, fabuleux macho habillé d’un short moulant… Un vrai régal !
Certes nous sommes dans le manga et les personnages féminins sont « moulés » dans leur tenue (comme d’hab, me direz-vous), mais le réalisateur Anthony Roux, alias Tot, va encore plus loin avec ce personnage qui, de mon point de vue, met le traitement de gente féminine et masculine à égalité, dans la caricature et la dérision, et ça fait du bien !

Bon, vous l’aurez compris… Je suis fan !
Soutenez cette belle création française, allez au cinéma voir Dofus !

@aludv

 

Une communication « délaissée » sera difficilement efficace !

Il y a des moments, où parce que trop de fois on a été confronté aux « absurdités » budgétaires de ses clients, ou plutôt de ses prospects qui ne deviendront pas clients faute de budget consacré à la Comm’, on va envie de leur dire que…
imagesNon, les communicants, que vous pensez embaucher pour « 3 francs 6 sous » juste à la fin de votre « chaîne » de production, en espérant faire le buzz parce qu’il suffit juste de créer une page Facebook et un compte Twitter – et hop tout le world wide web est au courant de votre activité, produit, projet… Non, aussi bons que soient ces professionnels, ils ne feront pas de miracle si la communication n’est pas un tantinet réfléchie en amont !

imagesCette semaine, une fois de plus, j’ai été contactée par une société qui avait besoin de communiquer sur les réseaux sociaux  (ici, au sujet de la mise en ligne d’un web-documentaire) et qui n’avait pas beaucoup de budget… Bon, le sujet est intéressant, on se dit qu’on peut faire un effort… Et puis, on découvre que rien n’a été anticipé, que c’est en ligne dans 15 jours et que ni stratégie de communication, ni campagne de presse, ni concertation avec les partenaires n’ont été prévues… Et que là, on vous demande « comment vous allez vous y prendre pour faire le buzz  » (l’éclair ?)
images-1Trop chouette ! En fait on pense que je suis magicienne et on suppose qu’en plus je n’ai pas besoin de gagner ma vie, que je peux travailler plus qu’à plein temps pour des clopinettes (et me passer d’avoir du temps pour travailler pour d’autres clients)…
Dois-je préciser que ses « prospects » là ne sont pas, ou à peine, sur les réseaux sociaux ?…

Non, non, non, je ne râle pas, je ne suis pas en colère… Juste, je ne comprends pas comment on espère travailler sur des projets transmédia, et faire que le travail soit vu, sans anticiper un minimum les choses, sans penser que l’interactivité nécessaire, à la vie du dit projet, ne se fera qu’avec des internautes, qui ne viendront pas se connecter d’instinct (!).

stock-vector-generations-comparison-info-graphic-generation-x-generation-y-cartoon-character-287741636Je suis de ceux qui seraient davantage d’accord avec le fait que les comportements sur le web, ou en entreprise, ne sont pas qu’une question de générations X, Y, Z mais plutôt une question d’état d’esprit, et même d’ouverture d’esprit. Je suis, de part ma date de naissance, une « X », mais je sais très bien que j’agis aussi comme une « Y », et que, notre monde changeant m’a enfin permis d’utiliser mes multiples compétences et d’être acceptée avec mon côté « slasheur« . Cependant il est vrai que les « X » sont moins familiarisés aux médias sociaux que les « Y », bien qu’à l’écart des grandes métropoles, de nombreux « Y » sont loin d’être hyper connectés et d’avoir un comportement innovant…

TransmediaJe m’interroge aujourd’hui sur la façon dont on encourage les « X »(ceux qui travaillaient avant que le monde soit autant connecté) à produire des projets transmédia et connectés, sans les accompagner dans ce monde nouveau (pour eux), ou sans les « obliger » à être accompagnés et donc à prévoir un budget (!).
A quoi cela sert-il, en ces temps bénis où l’on ne jurent que par l’innovation, et où chaque territoire se fait la course pour être le plus « french tech » – high tech – smart tech – et j’en passe, d’obtenir des subventions d’une région, ou même du CNC, pour des projets qui ne prévoient pas la stratégie de la communication on line (et off line) ?
images-1N’est-ce pas comme si un boulanger faisait son pain toute la nuit, le mettait dans son magasin et n’ouvrait pas la porte de celui-ci pour faire entrer les clients au matin ? Ou encore, comme si au sein d’une même rue, en centre ville, il y avaient 5 boulangeries… qu’est-ce qui va faire que les clients en choisiront une plutôt que l’autre ? La qualité du pain certainement, mais aussi et surtout le fait que la communication mise en place (qui revendiquera le meilleur pain) va faire que les gens vont décider de rentrer dans la boulangerie « untel » plutôt que dans les 4 autres !

imgres-2Imaginez juste dans le « world wide web », où WORLD prend plus que son sens, comment les gens font pour décider de télécharger votre appli plutôt qu’une autre, de venir se connecter pour voir votre webdoc… dans la « millionitude » de tout ce qui se trouve sur internet ?
Votre travail doit être de qualité, certes, et alors peut être il sera repéré par ceux qui influencent et donc par ricochet par le grand public aussi… Cependant, pour qu’ils repèrent votre travail, il faut les aider. Et c’est pour ça qu’il y a des professionnels qui savent utiliser au moins « basiquement » les réseaux sociaux, blogger, gérer les relations avec la presse, etc… et surtout qui savent relier/allier la sphère réelle et la sphère virtuelle.

La communication est, tout comme la conception et la production, une étape importante, et même super méga importante, à la réussite de votre projet/produit/service. Si vous négligez cette étape, en n’y consacrant pas assez de budget, ou un (grand) minimum de votre temps… Il y a peu de chance pour que vous ayez le succès que vous méritez d’avoir 😉

keep-calm-have-an-attitude-of-gratitudeEn écrivant ces lignes je réalise combien j’ai la chance que mes clients, du moment, soient de ceux qui ont compris que la communication autour de leur activité était une nécessité vitale qui leur permettra d’être vu pour pouvoir continuer à exister ! Merci la vie !

Allons-nous enfin devenir « Human » ?

12039245_475886919249838_6228473974540494796_nCe soir, c’est la grande soirée Human sur France 2.

Sur la toile, des extraits de témoignages circulent déjà depuis mi-septembre et plus encore depuis la sortie officielle du film. Le film et toutes ses versions (11 – plus de 5 heures au total) sont disponibles sur Youtube.

Mi-septembre, quelques articles qui circulaient, se demandant à quel point Yann Arthus Bertrand était « écolo », polémiquant sur le financement de ce film par la fondation Bettencourt… Mais, à chaque fois, Y.A.B. coupe court et insiste :
L’essentiel est que ce film existe car il est temps de changer le monde !

Capture d’écran 2015-09-29 à 12.19.40Quand on lui demande quel est le message de son film, il répond :
« Le message c’est que c’est toi qui vas changer le monde, personne d’autre. C’est à toi de te sentir humain, c’est à toi d’aimer un peu plus les autres. Faut arrêter de toujours demander aux autres de faire ce que l’on n’a pas envie de faire. C’est ce que dit Gandhi : « Sois toi-même le changement que tu veux voir dans le monde. »
Aujourd’hui je pense que le monde écolo est un monde de combat. Ce n’est pas comme cela que je vois l’écologie. Je la vois beaucoup plus amoureuse, et pleine de bienveillance. On est dans un monde un peu paranoïaque où tout le monde cherche à se bagarrer les uns contre les autres alors qu’on devrait s’aimer un peu plus. »

En début de soirée, je ne serai pas devant ma télévision, alors j’ai pris les devants et hier j’ai visionné sur France TV Pluzz le premier des films diffusés ce soir  : « Les 2 faces de l’homme »…

Capture d’écran 2015-09-29 à 12.20.09Que dire… Que les hommes et les femmes qui témoignent sont beaux, incroyablement différents les uns des autres, que Y.A.B. nous montre à quel point Humain rime avec Diversité. Les 2 faces de l’homme… car on y voit à quel point l’homme est capable d’amour et d’atrocité, à quel point il aspire à la Paix aussi… C’est un film qui émeut, qui nous montre la réalité, qui nous donne espoir, qui nous donne envie d’agir encore plus, ou d’agir « tout court ».
En fait, c’est au-delà des mots…
Et puis, il y a les hommes et les paysages aussi ! Nous découvrons une partie de ce que la terre nous offre à voir, à ressentir… C’est juste beau à couper le souffle.

Capture d’écran 2015-09-29 à 12.20.30

Sur France 2, ce soir c’est jusqu’à 4 heures du matin, et toute la semaine, et en replay pendant 1 mois.

Il me reste à voir « La croisée des 2 mondes «  et « Trouver sa place », je n’ai qu’une hâte : trouver le temps de caser cette activité dans mon agenda. Parce que, c’est vrai, quand j’ai vu hier que je cliquais sur une vidéo qui durait 2h14… J’ai d’abord pensé que cela n’était pas raisonnable… Trop de choses à faire… Mais, en fait, on ne consacre jamais trop de temps à se connecter à l’essence même de la vie, à notre part d’Humanité.

Le travail de Y.A.B., et de son équipe, est phénoménal. Alors, on peut critiquer les conditions, les financements, blablabla… Mon avis est qu’avec ce film, comme il le dit lui-même, Y.A.B. a réalisé le travail de sa vie, accompli sa mission sur cette terre.

Le film est sorti le 12 septembre et, depuis le 22 septembre, est disponible gratuitement pour les mairies, les ONG, les associations, pour organiser des projections.

Comme il l’est mentionné sur le site du film, « HUMAN est une oeuvre engagée qui nous permet d’embrasser la condition humaine et de réfléchir au sens même de notre existence. », et on nous invite à partager librement ce « fond » unique.

Y aura t-il un avant et un après Human ? Du plus profond de mon cœur, je le souhaite…
Plus de 9 mois après les attentats de Charlie Hebdo, on constate que la Vie n’a pas vraiment changé malgré le choc… J’imagine que Human, ainsi disponible partout et à volonté, peut distiller lentement, progressivement, l’envie de changer le monde.

@aludv