un peu, beaucoup, passionnément…

Quand on débarque sur mon site, ou mes profils sur les réseaux sociaux, on voit bien que je suis pluridisciplinaire (multi-potentiels comme l’on dit)… c’est pour cela que j’exerce des activités diverses et variées.
Pour ne rien vous cacher, il m’est impossible de poser une seule étiquette sur mon activité. Alors, j’ai résumé cela par « serial créative entrepreneure » comme pour dire : je m’investie dans plusieurs projets de façon créative. A défaut de formule toute faite, je résume parfois mon/mes activité(s) en associant plusieurs mots comme : réalisatrice-coach-art thérapeute…

Je ne rentre pas dans une seule case, cela n’a jamais été le cas, c’est ainsi… Je me souviens, au lycée déjà, je revendiquais vouloir être comédienne et psychologue.

Quand on me pose la fameuse question, « Tu fais quoi dans la vie ? », j’ai tendance à répondre que « c’est compliqué »… et selon qui j’ai comme interlocuteur/trice, j’adapte mon discours. Force est de constater que je ne me revendique jamais entièrement telle que je suis. Soit je dis que je travaille dans la communication et l’audiovisuel, soit que je suis art-thérapeute… soit que je suis indépendante…
Et, finalement, depuis toutes ces années, où je suis confrontée à cette question, je pourrais presque finir par penser que c’est moi qui ai un problème ! C’est vrai quoi !? Pourquoi je n’ai pas fait UN choix unique !? Pourquoi je n’ai pas une seule étiquette qui permet aux autres d’être rassurés sur ce que je fais ?!

Quelques jours avant la « rentrée », ma belle-mère m’a (encore) dit « Mais tu fais quoi exactement ? Je ne sais jamais quoi répondre aux gens ? »… parce que je suis coache et thérapeute, je me suis dit « Ok, pour rencontrer (encore) ce genre de situation, qui plus est au sein de ta propre famille, c’est qu’il y a encore une part de toi qui se sent peut-être illégitime… »
Ben oui, c’est vrai ! Quoi dire aux gens !? C’est important les gens, puisqu’on a construit une société où l’on existe majoritairement dans le regard des autres. Du coup, si tu ne sais pas te présenter comme on l’attend de toi, en fait, peut-être que tu n’existes pas vraiment…
Rien que sur le mois d’août, j’ai été comédienne sur un long-métrage cinéma, et, réalisatrice d’un clip vidéo et d’enregistrements audio pour un centre social.
Depuis la rentrée, je réfléchis à de futurs ateliers qui mêleront écriture, audio et danse, j’ai enregistré une voix pour un spectacle, prochainement je vais me former à l’hypnose et la bio énergie, pour enrichir ma capacité à soutenir mes clients quand je porte ma casquette de coach/thérapeute… En octobre, je vais intervenir auprès de femmes en difficulté, en utilisant la vidéo et le collage pour leur permettre de se rencontrer entre elles et les encourager à revendiquer leurs droits.

C’est quoi mon « étiquette », alors ?…

Et si ce n’était pas très important de savoir répondre à cette question en un mot ? Et si ce n’était pas mon problème ? Et si ce n’était pas « compliqué » d’avoir plusieurs activités ?
Et si je répondais juste : Je suis libre ! Je m’adapte à mon environnement. J’exercice plusieurs activités différentes selon les projets dans lesquels je m’investie. Je réalise, je suis art-thérapeute, je donne des conférences, je fais des interviews de belles personnes, je coache des entrepreneurs, je suis thérapeute, etc…
Parce que ce qui compte en fait, c’est avant tout les rencontres que je fais, les valeurs dans lesquelles j’évolue, comment je contribue à être utile à la société, non ?

Alors, soit on dira que j’ai plusieurs métiers, soit on dira que je n’en ai aucun…
La crise sanitaire que nous traversons m’aura appris que l’étiquette que me donne l’administration est celle d’ « entrepreneur individuel » (ben oui parce que c’est forcément présenté au masculin dans les formulaires). C’est bien cette étiquette qui m’a permis d’être soutenue quand la pandémie a mis en stand by la plupart de mes activités et de mes projets.

Vous l’aurez compris, une période comme celle de la rentrée peut être propice à s’interroger sur le sens que l’on donne aux choses, aux événements, aux décisions que l’on prend pour la suite… Et bien, j’ai décidé de ne rien changer, de continuer à faire vibrer plusieurs cordes de mon arc en même temps, et à en ajouter de nouvelles si besoin, parce que l’on n’est jamais trop riche de vivre de nouvelles expériences ! J’ai décidé d’arrêter d’essayer de rentrer dans les cases proposées par les autres, la société, ma famille, etc…

J’ai décidé de continuer à m’épanouir en étant tout ce que je suis et je me suis dit : Tiens s’épanouir, ça me fait penser à « blooming », et cela me fait penser au super livre de Catherine Taret « Il n’est jamais trop tard pour éclore », que j’ai eu la chance d’interviewer ICI.
Alors pour éclore de toutes mes forces avec toute mon énergie, encore et encore, au cœur de merveilleux projets… J’ai inventé un exercice, celui de dessiner « my blooming flower » ! Ma fleur, celle qui synthétise mes talents, les valeurs auxquelles je crois. C’est ma fleur et je la trouve belle, et cela m’a fait un bien fou de prendre le temps de la faire apparaitre sur le papier ! De plus, cet exercice permet de visualiser très clairement que si l’on met en sourdine certaines de nos compétences, envies ou valeurs, et bien notre « blooming flower » perd des pétales et s’en trouve moins harmonieuse.


Qui sait… la prochaine fois que l’on me demande ce que je fais dans la vie… j’enverrai peut-être ma petite fleur en guise réponse !

Et vous ? Quels sont les pétales de votre jolie fleur ?

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