Il est toujours le moment de découvrir un livre qui nous parle !

Il est toujours le moment de découvrir un livre qui nous parle et c’est ce qui m’est arrivé il y a quelques petites semaines ! Il était déjà dans ma bibliothèque Kindle depuis sa sortie, il y a 3 ans, mais la vie qui va vite, tout ça… j’avais oublié de suivre mon intuition et de découvrir ce livre dont le titre résonne en moi comme une évidence !

Parmi les effets positifs du confinement, il y a eu celui qui m’a permis de m’accorder du temps juste pour moi, réservé à faire des choses que j’avais envie de faire depuis longtemps !
Et enfin, j’ai pu lire le livre de Catherine Taret, « Il n’est jamais trop tard pour éclore » ! D’ailleurs, plutôt que d’employer le terme « lire », il serait plus juste de dire « dévorer » !
Plus que de lire un livre, j’ai eu l’impression d’apprécier le « carnet de route et de réflexions » d’une amie en qui je me reconnaissais dans bien des points ! Je me suis sentie en terrain bienveillant et amical, je me suis sentie dans un endroit où je me sentais en sécurité, comprise… et cette sensation est assez agréable 🙂 !

De quoi parle ce livre ?
Pour faire simple et direct je dirais, de notre capacité à nous réaliser à tout âge et quelque soit notre parcours de vie. De la revendication possible qu’il est un droit que nous pouvons nous accorder… celui de ne pas rentrer dans les cases 🙂

Dès que j’ai terminé le livre, j’ai écouté mon intuition et j’ai envoyé un message à Catherine Taret, et le lendemain j’avais une réponse qui encourageait à l’échange… et Catherine m’a fait le beau cadeau d’accepter de répondre à quelques questions pour que je puisse partager ses réponses sur ce blog et j’en suis très très heureuse !

J’arrête donc de monopoliser votre lecture et je vous laisse en compagnie de Catherine !
Et,  je vous conseille vivement, si vous ne l’avez pas encore fait, de lire son livre  sans tarder !!!


3 ans après la sortie de « Il n’est jamais trop tard pour éclore », diriez-vous que le fait d’avoir écrit et publié ce livre a changé votre vie ? Y a-t-il eu un avant et un après ? Si oui, qu’est-ce qui est différent ?

Oui ça a changé ma vie car désormais, j’ai écrit un livre 🙂
Je sais que j’en suis capable, je ne me pose plus cette question. Je sais que je peux créer une « œuvre », à partir d’une idée, d’une intuition, de travail. C’est un changement immense par rapport à l’avant, où je doutais constamment de moi. Donc oui, ça a changé ma vie.

Un autre grand changement, c’est que j’avais quelque chose à dire, je voulais me libérer définitivement des injonctions que j’avais reçues sur le travail et les étapes de la vie. Je sentais bien, depuis toute petite, que je n’aurais pas un chemin classique. J’avais cette intuition enfant déjà, mais ça m’a pris 30 ans pour y arriver. J’ai « nettoyé » en quelque sorte ces croyances qui ne me servaient plus grâce à cette démarche que j’explique dans mon livre sur les Late Bloomers… Bon, il m’en reste d’autres sur lesquelles je bosse, mais celles-ci sont derrière moi, ouf. Ça fait un bien fou. Et ce n’est pas fini.

Sur votre site, vous invitez celles et ceux qui souhaitent dialoguer avec vous à vous contacter, est-ce important pour vous d’échanger sur le « late blooming » avec des personnes qui en ressentent le besoin ?

Depuis la sortie de mon livre, j’ai reçu beaucoup de messages de lecteurs qui me partagent leur histoire d’éclosion tardive, les blocages qu’ils rencontrent, souvent en eux-mêmes, et qui me sollicitent pour échanger. Je ne le faisais pas avant car je pensais que ce n’était pas mon rôle.

Aujourd’hui, je me suis ouverte à cela, dans un cadre de conversation, car je ne suis ni coach, ni thérapeute. Donc je le fais dans la même optique que celle de mon livre, une écoute intuitive, autour d’un projet spécifique, autour duquel la personne souhaite avancer. Je trouve que ces conversations sont très intéressantes pour clarifier les choses, mais toujours dans le cadre d’un projet.

Est-ce que des livres comme le votre, qui décrivent une possibilité de vivre sa vie de telle ou telle façon, sont importants pour que des personnes s’y reconnaissent ? Est-ce que vous pensez que nous avons besoin de nous identifier à d’autres, de nous reconnaître dans le parcours d’autrui pour nous donner le droit d’être nous-même ?

Je pense qu’hélas, il n’y a aucune méthode pour s’autoriser à devenir soi-même. Quand on a un peu de chance, on a des évidences en soi, ou on reçoit des indices de la vie, « tiens, ça a l’air de marcher quand je vais dans cette direction » ; ou des encouragements. Au fur et à mesure, on se donne le droit, mais c’est dur je trouve, de s’autoriser. Gagner ses droits, alors même qu’on a la chance d’en avoir pas mal ici, ça reste tout de même difficile et courageux.

Chacun a une telle richesse et une telle diversité d’expériences, je ne crois pas qu’on puisse trouver des réponses toutes faites dans un livre ou dans l’expérience d’un autre. En revanche, je pense qu’on avance en picorant. On a parfois de véritables prises de conscience en lisant ou en écoutant quelqu’un ou une histoire, en regardant une expo, etc. Quelque chose va nous parler, on va faire un lien avec une idée, un souvenir, et quelque chose va se clarifier en nous. Ou bien une idée va naître. Une prise de conscience… c’est l’une des expériences les plus riches que l’on puisse vivre, je trouve. Quand les choses s’éclairent, et qu’on accède à un autre niveau de conscience de qui l’on est, on monte d’un cran. On est prêt.

Aujourd’hui vous accompagnez les personnes qui le souhaitent à « affirmer » leur identité, à « débroussailler »… Les personnes qui expriment le besoin d’être soutenues dans cette démarche sont-elles nombreuses ? Qu’est-ce qui « empêche » le plus fréquemment les individus à avoir foi en eux et confiance en leur parcours ?

Dans mon quotidien, j’aide surtout les gens à prendre la parole, donc ça reste assez professionnel. Mais je constate que ce sont les mêmes mécanismes à l’œuvre dans l’entreprise que dans la vie. Ceux qui parlent le mieux sont ceux qui « connectent » aux autres quand ils prennent la parole. Et comment ils y arrivent ? En étant authentiques, vrais, en parlant d’eux, en montrant leur vrai visage. C’est absolument magique.

Le souci, c’est que la plupart des gens se raccrochent à leurs données, leurs process, leur cadre, leurs slides, et ils noient ce qu’ils veulent vraiment dire et ce qu’ils sont. C’est un exercice fascinant que de demander à une personne de travailler son discours ou sa présentation à partir d’une page blanche et d’un crayon de papier. En général, ils se précipitent sur leur écran pour me dire qu’ils ont déjà rassemblé quelques slides et paf, on passe à côté.

Je pense que nous sommes souvent terrifiés à l’idée de nous montrer, tout simplement. Peut-être par peur d’être mauvais, sans doute, et plus souvent qu’on ne croit, par peur d’être bon. Se montrer tel que l’on est, c’est aussi se confronter à tous les compromis, voire les compromissions que l’on accepte au quotidien, pour entrer dans le cadre, et ça fait peur. Se montrer, c’est prendre à terme le risque de changer.

Donc en réalité, les sujets que j’aborde dans mon livre et dans mon travail en entreprise touchent aux mêmes mécanismes.

Vous revendiquez avoir plusieurs cordes à votre arc, quelles sont celles que vous utilisez le plus souvent ?

La bienveillance, l’enthousiasme et l’écoute. Et j’essaie de me les appliquer aussi de plus en plus !

Pensez-vous qu’il est important de faire vibrer plusieurs de nos « cordes », de s’autoriser à avoir plusieurs activités professionnelles, plusieurs « étiquettes », de ne pas rentrer dans une seule case ?

Nous avons tous des dimensions différentes dans nos vies, ne serait-ce que les dimensions matérielle, émotionnelle, spirituelle. Si on faisait un vrai CV de nos vies, ça ressemblerait déjà à un arc avec pas mal de cordes. Mais il y a, à mon sens, une raison simple pour laquelle on accepte de se diminuer en se collant une étiquette, c’est pour être compris.

C’est difficile d’être incompris, très difficile. On risque d’être perçu comme anormal et se retrouver séparé, seul voire isolé. On préfère être accepté, relié, en sécurité. Tous. Alors que, comme je le disais plus haut, je pense que le débat n’est pas là. C’est Brene Brown qui l’explique très bien : c’est en montrant son vrai visage et sa vulnérabilité qu’on se relie le plus intimement aux autres. Donc finalement, montrer toutes ses facettes, assumer que l’on a plusieurs cordes à son arc et arriver à se raconter, ça nous rend plus fort. C’est ça que j’aime faire avec les gens, les aider à tisser ce lien entre leurs différentes facettes pour se raconter.

Peut-on éclore plusieurs fois dans sa vie, à l’image d’une fleur qui refleurit chaque année ?

J’espère bien ! Sinon on va s’ennuyer, non ?

Aujourd’hui, avec le recul, en prenant en considération votre parcours de « late bloomer » assumée, revendiquée même, si vous deviez ne donner qu’un seul conseil à une personne qui se sent découragée de n’avoir pas encore su trouver comment se réaliser pleinement… quel serait-il ?

Je n’aime pas les conseils car chaque histoire est singulière. Je peux partager ce en quoi je crois profondément : je crois que la vie est faite de cycles. Regardez la nature, les saisons. Parfois, quand on croit qu’il ne passe rien malgré nos efforts, alors qu’en en réalité, sous la surface, ça bosse dur. C’est l’hiver. Donc ne jamais arrêter de planter des graines, les arroser et les laisser reposer de temps en temps. Voilà mon conseil !

Merci 🙂

Merci à vous Catherine ! Vivement votre prochain ouvrage 😉

© photo : Flammarion – Claude Gassian

Le pouvoir des mots

heforshe-askyourself-001Peut-être aviez-vous remarqué cette initiative de Emma Watson, le fait de « cacher » des livres porteurs de sens dans le métro pour éveiller les consciences, interpeller, encourager, changer le monde en somme ! Une façon de résister, de militer, qui a cela de magique que l’on ne sait pas qui « tombera » sur le livre déposé.
Une idée de j’ajoute à ma #todolist2017 !

9782882504272-c6b62Parmi les livres que Emma Watson, ambassadrice de ONU Femmes depuis 2014, cache dans le métro, il y a Lettre à ma fille de Maya Angelou et c’est l’un des cadeaux que j’ai eu la chance d’avoir à Noël ! Et je pose ses quelques lignes ici pour vous encourager à lire ce livre, que vous soyez une fille ou pas !

Dans cette lettre, écrite à une fille qu’elle n’a jamais eue, l’auteure partage avec nous des moments de vie, de ceux qui, de gré ou de force, lui ont permis de grandir et de s’éveiller… Un petit bijou !

Comment vous donner envie ? Je l’espère, en relayant un extrait :

« Tu ne peux contrôler tous les événements qui t’arrivent, mais tu peux décider de ne pas être réduite à eux. Essaie d’être un arc en ciel dans le nuage d’autrui. Ne te plains pas. Fais tout ton possible pour changer les choses qui te déplaisent et si tu ne peux opérer aucun changement, change ta façon de les appréhender. Tu vas trouver une solution.
Ne geins pas. Gémir informe la brute qu’une victime est dans les parages.
Fais en sorte de ne pas mourir sans avoir accompli quelque chose de merveilleux pour l’humanité. »

Voilà, voilà… Il y a t-il besoin d’ajouter quelque chose de plus entamer cette nouvelle année ?

@aludv

Elsa Dreisig, chanteuse lyrique, belle et rebelle… et ça fait du bien !

Elle s’appelle Elsa Dreisig, elle est chanteuse lyrique, et suite à son allocution aux Victoires de la Musique Classique, où elle s’est vue décernée la Victoire de la révélation Artiste Lyrique, il y a eu un petit buzz… Et oui, pour accrocher nos petits yeux d’internautes pressés, les différents rédacteurs ont joué sur le fait que « Elle n’avait pas dit merci », plantant intentionnellement une ambiance limite agressive… Si si quand même…

Et comme beaucoup, j’ai découvert la vidéo du discours de remerciements d’Elsa… Et j’y ai découvert, une fois de plus que les journalistes déformaient la vérité… Car si, elle remercie… Mais intelligemment et en veillant bien à marquer son indépendance et sa personnalité ! Vous pourrez le vérifier en lisant son discours retranscrit à la fin de ce billet.

photo_biographie_elsa_1_3x4Si j’écris quelques lignes sur mon blog, c’est que les propos d’Elsa m’ont touchés…
• Oui, j’y ai aimé le refus d’être « obéissante » tout en restant reconnaissante.
• Oui, j’ai adoré la revendication de rester libre dans sa création.
• Et, ce que j’ai kiffé, apprécié, adoré… C’est la dernière partie de son discours (celle qui a le moins été reprise par les journalistes) où elle y assume la décision de « ne plus jamais avoir peur de suivre son intuition et d’être fidèle à soi-même » !! Et alors, juste pour cette petite phrase, je dis MERCI ELSA !…
Quel espoir, Elsa a communiqué en assumant ces/ses quelques mots !
« Il est difficile aujourd’hui de dire ce que créer veut dire, il ne s’agît pas pour moi d’être original, pour être original ou encore moins provoquant. Il s’agît au contraire de m’en tenir au difficile et le difficile pour moi c’est de se délier de l’attendu et du convenu, je tiens donc à dire ce soir que je n’aurai plus jamais peur de suivre mon intuition et d’être fidèle à moi-même. »

Merci, Elsa, vraiment pour cette leçon de liberté assumée ! Je suis persuadée que vos propos auront fait beaucoup de bien à beaucoup de gens !

@aludv

Cliquez sur le visuel pour visionner la vidéo en plein écran la vidéo ou/et  profitez de la retranscription du texte ci-après ! Enjoy !

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« Je sais qu’il est d’usage, lorsqu’on se retrouve à cette place d’élu(e), de remercier tout le monde, enfin du moins, beaucoup de monde… Non pas que je ne sois pas reconnaissante des gens qui m’entourent et m’aident, loin de là et les personnes importantes dans ma vie le savent, je ne souhaite pas formuler de remerciement particulier ce soir, parce que, tout simplement, cela me rendrait obéissante.
Cette Victoire, que grâce à vous je reçois ce soir, n’est en aucun cas un aboutissement ou une fin en soi, au contraire. Elle est un tremplin pour mon travail, une aide pour continuer à chercher et à chanter sur scène. Et pour ça je vous remercie infiniment.
Mais, je tenais aussi à dire ce soir, puisque vous m’en donner la possibilité, que jamais je ne me soumettrai, ni aux avis extérieurs ni aux certitudes toutes faites dictées par une loi venue de je ne sais où et qui ne peuvent, à mon sens, que ruiner la création.
Il est difficile aujourd’hui de dire ce que créer veut dire, il ne s’agît pas pour moi d’être original, pour être original ou encore moins provoquant. Il s’agît au contraire de m’en tenir au difficile et le difficile pour moi c’est de se délier de l’attendu et du convenu, je tiens donc à dire ce soir que je n’aurai plus jamais peur de suivre mon intuition et d’être fidèle à moi-même. Ce soir de cette victoire j’en écris le nom. Merci beaucoup pour votre confiance et merci pour qui vous êtes. »

La « maltraitance » est-elle définitivement banalisée ?

empathyOn dit de moi que je suis empathique, je suis même de ceux que l’on met dans la case «hypersensible»… Vous savez avec « hyper » comme pour « trop » (!)

Heureusement, avec les années, j’ai compris que cette très très très grande sensibilité pouvait être une force et non un handicap ou une « faiblesse ». Je dirais même que c’est cette « capacité » à ressentir, plus que la « moyenne », qui fait de moi une personne capable d’être, notamment dans mon job de consultante, à l’écoute de mes clients et ainsi proposer une offre réellement adaptée aux besoins, et non pas « fourguer » une seule et même méthode qui s’applique à tous !

Cette grande sensibilité me permet de voir la part d’humanité de chacun parfois cachée très très loin… et elle me permet aussi de sentir quand les choses ne sont plus acceptables, ne sont plus « correctes » comme le diraient nos amis québécois, et quand il est plus que temps de dire que l’on n’est pas d’accord !

Evidemment, j’ai appris à maîtriser cette sensibilité et à ne pas pleurer de tristesse ou de rage toutes les 2 secondes, parce qu’il y a, hélas, matière à trouver très très facilement de quoi se retourner le bide non stop, ça c’est certain !
Et malgré cela… Parfois, la cocotte est pleine. Et, partager sur mon blog est un moyen de dépressuriser la cabine, et, peut-être aussi, de me dire que ces messages, envoyés dans l’immense world wide web, trouveront ne serait-ce qu’une personne qui pensera aussi que : trop, c’est trop… !

photo_harcelement_sexuelBref ! Je parle de moi, mais ce n’est pas ça le but ! Le but c’est de partager ici que : autant je suis convaincue que l’être humain a en lui la capacité de se sauver lui-même, et donc de sauver la planète… autant je suis atterrée de sa capacité à être « maltraitrant » envers autrui ! « WTF ! » comme l’explique ici Wikipédia.

Je ne sais pas. Peut-être que trop d’informations « identiques » ont percuté ma capacité d’analyse, dans un temps restreint, pour que j’ai envie de hurler : STOOOOOP !!

1 – Jeudi, remaniement ministériel… Jusque là, bon, vous me direz rien de neuf sous le soleil… Et là, on apprend par la presse bienveillante (humour) que Fleur Pellerin a appris seulement 45 minutes avant l’annonce « officielle » qu’elle n’était plus ministre…WTF ! Peut-on avoir aussi peu de considération pour une personne, quelle soit ministre ou pas d’ailleurs ? On se croirait dans un film américain où l’on y caricature si souvent le fait que l’on puisse, d’un moment à l’autre, être prié de mettre toutes ses affaires dans un carton et quitter son bureau sur le champ…

Capture d'écran 2016-02-16 05.02.552 – La presse « bienveillante » (re-humour)… qui rapporte qu’en « apprenant » la nouvelle de sa fin de mandat, surprise, Fleur Pellerin a manqué de s’évanouir… parce que (quand même – la pauvre) c’est une (faible) femme. WTF ! Je ne sais pas si c’est vrai ou pas, et franchement cela ne me regarde pas, mais si Fleur Pellerin a bien été « choquée » d’apprendre qu’elle était « remerciée » – pendant la pause des débats au Sénat – alors : Youpi ! C’est un être humain et pas un robot !
Et là, seulement sur la journée du 11 février, je perçois 2 formes de maltraitance « banalisée » juste sur la personne de Fleur Pellerin : comment elle a été virée et comment la presse en parle ! Et peut-être même une 3ème avec comment les réseaux sociaux « bloquent » dessus…

3 – Samedi, je prends le temps de discuter un peu avec la maman du meilleur ami de mon fils. Et là, elle me raconte son quotidien au boulot ! WTF !
imgresUn grand groupe qui manage ses équipes de commerciaux à coup d’e-mails «envoyés à tous», où le chef «distribue» des boules rouges ou vertes en fonction des résultats de chacun, où il dit à l’un «Bravo, c’est bien» ou «Dis donc c’est pas très très bien quand même» à l’autre, où tout le monde est infantilisé, rabaissé et mis en compétition aux yeux de tous…
Et parce qu’un jour « trop, c’est trop », la personne dont je vous parle fait « répondre à tous » et explique, factuellement, comment ce genre d’e-mail, et de management, s’apparente à du harcèlement… On la convoque dans le bureau du chef à Paris (parce qu’elle travaille en région) et on lui demande si elle ne va pas bien, si elle a pas des problèmes de santé, on essaye de lui prouver par A + B que c’est là de très bonnes « méthodes » pour « motiver » les équipes, et, parce qu’elle tient tête… on lui dit qu’elle peut partir, si elle n’a pas les épaules assez solides (après 15 ans dans la boîte, c’est sympa). Elle me confie aussi que plusieurs de ses collègues ont fait des tentatives de suicide, que d’autres se shootent au bétabloquants et antidépresseurs (en même temps !!) ou encore à la cortisone, parce qu’on leur ajoute toujours plus d’objectifs à atteindre et qu’ils sont sur les routes, pour certains, de 5h du matin à 21h… Dois-je préciser que c’est un groupe qui vend des médicaments et qui s’efforce toujours et avant tout de satisfaire l’Actionnaire ? Ici la maltraitance n’est même plus banalisée, elle est organisée !

4 – Hier, sur mon fil d’actualité Facebook (parce qu’un de mes contacts l’avait juste « liké »), une vidéo se met en lecture automatiquement (et oui, merci la nouveauté Facebook qui nous « impose » même les images que l’on souhaite pas visionner). A priori il s’agit d’un montage où l’on voit un gars qui filme sa copine, dans le titre en anglais je comprends qu’il y a un lien avec la St Valentin et je baisse donc ma vigilance… Et là… WTF !
Le gars a fait un montage de plusieurs « snapchat » où il a littéralement humilié sa petite amie (réveillée avec de la viande crue lancée au visage, avec une œuf éclaté sur la tête, un seau rempli d’eau glacée, poussée toute habillée dans le canal quand ils font une promenade, piégée à manger des excréments d’animaux et avoir un « Onion ring » en guise bague de fiançailles.
Real-or-FakeEt là on l’espère… pourvu que ce soit du «fake» ! Et puis on réfléchit un peu et là, on flippe… parce que même si c’est un fake, il y a une fille qui a accepté de jouer le « rôle » de la fille sans cervelle qui reste avec son mec même quand il lui fait la blague de lui faire manger du caca !!!! Et si ce n’est pas un fake, on est désespéré d’autant de méchanceté gratuite et d’incapacité à voir que l’on est maltraité… surtout quand on voit le nombre de « likes » qu’il y a sous la vidéo… Et alors on réalise, une fois de plus, une fois de trop, que même si cette « maltraitance » est singée, elle est « célébrée » et fait le buzz justement parce que les images posent le doute que ce soit «pour de vrai», et ce un gars, quelque part à Londres, fait juste ces vidéos « pourries » (appelons un chat un chat) pour avoir un peu de célébrité…

c81Je suis en colère, même si je ne suis pas naïve et que je sais que le monde des Bisounours n’existe pas…

Je suis en colère sans doute parce que mon « hypersensibilité » m’impose de ne jamais oublier que notre passage sur terre est très très très éphémère et que cela paraît quand même plus logique d’y donner du sens, non ?

J’ai le souvenir d’avoir vu sur la toile une phrase qui disait dans l’idée : « que ce que l’on donne aux autres est à nous pour toujours », et cela me paraît tellement vrai… même et surtout si on donne du «caca »… non ?
Barque sur la DordogneAlors je termine, avec un peu d’espoir dans le cœur, ce billet d’humeur, en me réconfortant du fait que toutes ces personnes qui manquent de respect à autrui et maltraitent sans vergogne, et parfois sans avoir conscience de le faire, chargent leur « barque de vie » de « caca » et qu’un jour il faudra bien qu’ils « nettoient » pour continuer à avancer 😉

A bon entendeur…

@aludv

Soyez inspirant : Partagez comment vous créez un monde meilleur grâce à de « petites » actions !

Chaque jour nous pouvons faire le choix de ne pas être indifférent à notre environnement.
Sourire à son voisin, engager la conversation avec un inconnu, dire bonjour aux personnes qui croisent notre chemin…

Nous pouvons décider de voir nos différences comme un moyen d’enrichir la société, nous pouvons faire le choix de la non-violence, nous pouvons faire le choix d’aller vers l’autre et nous lancer, chaque jour, des petits défis pour construire un monde en paix.

Et si nous utilisions la puissance des réseaux sociaux pour partager ces petits moments, ces petites actions qui nous font faire chaque jour un petit pas de plus vers la paix ?
Capture d'écran 2015-11-22 00.57.46 - Version 2Pour inspirer, partagez les vôtres avec #builapeacefulworld
Facebook : https://www.facebook.com/buildapeacefulworld/
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Tous ensemble, nous pouvons y arriver !

Comme tous, le vendredi 13 novembre, j’ai eu un choc… Un choc qui m’a rappelé à quel point il est important d’être fidèle à ses valeurs, à quel point il est nécessaire et urgent d’agir pour contribuer, comme nous le pouvons, à construire un monde où les petits gestes qui font de nous des êtres humains ( dans le bon sens du terme) prendraient plus de place que les messages de haine…

J’en parlais dans cet article jeudi, j’étais en overdose d’être confrontée à toutes les réactions de haine qui se vomissaient sur la toile.
Que faire ? Eteindre l’ordinateur et ne plus aller sur internet ? Ne plus regarder la TV ?… ou… décider d’agir avec mes tous petits moyens…

Avec une amie qui avait la même envie, et qui vit au Quebec, on s’est fait des skype, on a fait de la veille… et nous avons chacune décidé de passer à l’action, chacune de notre côté tout en faisant des interactions entre nos 2 envies.

Mon envie, mon action, c’est #buildapeacefulworld. Avec une page Facebook, des comptes Twitter, Instagram et Pinterest, donner envie aux gens de partager quelles sont leurs actions quotidiennes qui, pas après pas, contribuent à construire un monde en paix… que se soit au boulot, dans la vie de tous les jours, dans leur famille, avec leurs voisins…
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Parce que oui, le concept de « Paix Mondiale » ça fait un peu grand, un peu inaccessible, un peu « pas à notre portée »… et pourtant, j’en suis persuadée, c’est nous, les citoyens du monde, qui avons le pouvoir de changer les choses, en nous changeant peut-être d’abord nous-même…

A l’heure où les photos de profil, sur les réseaux sociaux, redeviennent des visages, à l’heure où nous retournons à la vie, parce qu’elle continue… c’est ma façon à moi de battre le fer (le faire) pendant qu’il est encore chaud… M’engager à #buildapeacefulworld en partageant mes actions quotidiennes, en relayant l’information positive sur les réseaux sociaux.
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Et si cette initiative ne « prend » pas ?… J’aurai juste été fidèle à ce que j’avais envie de faire, j’aurai essayé…

Si vous vous reconnaissez dans cette action, alors… Come on and share 🙂

@aludv